S+C+A+R+R

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Il a beau être le nouveau « petit » protégé de Dan Levy (The Dø, et récemment lauréat du César de la meilleure musique originale pour le film ‘J’ai perdu mon corps’, également nommé aux Oscars), S+C+A+R+R doit faire 1m90 au garrot. Donc quand on rencontre S+C+A+R+R, c’est spécial. On peut être un peu mal à l’aise. Il ne sait jamais trop comment, ni où s’assoir, du coup il reste souvent debout.

Et après il y a sa voix. Imposante elle aussi. Mais étonnement la voix de S+C+A+R+R est aérienne et envoutante. Très solide, très dense. C’est de la souplesse dans un rocher. Tout est comme ça. Du contraste subtil.

Dans toutes ses chansons on peut sentir qu’il a souffert, ou fait souffrir, ou même qu’il souffre en ce moment, mais il n’essaie pas de tirer les larmes, tout sort de manière limpide, honnête. Et avec une forme parfois brutale, nerveuse, mais toujours élégante.